Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

APARTE le Blog

Archives
APARTE le Blog
30 novembre 2010

Comment se faire entendre à l'école ?

Conférence - Débat

Monsieur Philippe LACADEE

Psychiatre-Psychanalyste

Monsieur Daniel SALLENAVE

Enseignant

Madame Jeanine SPARBE

Psychanalyste

le mercredi 15 décembre 2010

de 13 h 45 à 16 h 30 à DAX

Salle des Halles n°1 – place

Roger

Ducos

A l’école, au collège ou au lycée, certains sujets sont acculés hors discours à des pratiques de rupture, à des passages à l’acte, à des excès verbaux ou physiques, à de l’absentéisme…

Les différents acteurs du système éducatif confrontés à ces situations se trouvent le plus souvent démunis et ne peuvent, sans un travail particulier, accueillir le hors-norme de façon à l’inscrire dans un autre discours.

Pour qu’un autre discours puisse s’élaborer, les initiatives se fondent sur le principe de l’interdisciplinarité. C’est le pari de certains laboratoires de recherche du Centre Interdisciplinaire sur l’ENfant au travers du dispositif de la conversation

C’est autour du travail du CIEN relaté dans le livre « .Comment se faire entendre à l’école ? » (Editions :CRDP Aquitaine) et d’une expérience de conversation avec une classe de 4ème que s’articulera cette conférence-débat.

Publicité
22 février 2010

Prochaine conférence du 12 mars 2010

APARTÉ

Association Pédopsychiatrique d’Action  de Recherche, de Travail et d’Échange

Hôpital de Jour Pédopsychiatrie – Route des Roches – 40100  DAX

Tél : 05 58 91 49 40 – apartedax@voila.fr

http://www.apartedax.canalblog.com/

Conférence - Débat

Le « JOUER » :

SA  NAISSANCE

ET  SES  AVATARS 

AUTISTIQUES  PRECOCES

Monsieur Fabien JOLY

le vendredi 12 mars 2010

de 13 h 45 à 16 h 30 à DAX

Salle des Halles n°1 – place Roger Ducos

Avec Winnicott nous pourrions tous soutenir que la spécificité psychique de l’Homme se cerne pour une grande part du côté du « jouer », des activités psychiques transitionnelles du jeu de la création.  La qualité singulière de l’homme est peut-être bien plus d’être Homo Ludens  (et demens)  que d’être sapiens sapiens.   La proposition est encore plus saisissante du côté du « petit d’homme » dans son développement précoce : c’est par le jeu que celui-ci devient humain ; c’est par le jouer, et singulièrement le jouer-avec que se sourcent et se tressent les processus d’accordages, de pulsionnalisation, de symbolisations et de subjectivation.

Nous explorerons donc cette proposition : « au commencement était le jeu » ; au positif de l’observation banale et naturelle des enjeux du précoce et des développements les plus harmonieux ; mais également au négatif des avatars et des ratés les plus préoccupants de ce développement précoce. L’enjeu étant là comme ailleurs : « montre moi comment tu joues, je te dirais comment tu vas ! ». 

La clinique de l’autisme et des troubles précoces du développement nous servira au final de laboratoire (malheureusement naturel) pour penser les aléas les plus graves et les plus spécifiques du jouer, les singularités les plus précoces des fonctionnements autistiques spécifiques.  Les bébés à risques autistiques apparaissant en somme comme des bébés non-joueurs ;  et les enjeux thérapeutiques de toute forme d’accompagnement de ces bébés et des liens parents/bébé à risque,  se cernant assez bien autour d’une maïeutique du jouer, et d’une re-vivification de ces enjeux majeurs du jeu.

Participation aux frais : 8 €

Etudiants et sans emploi : 2 €

Bulletin d’inscription (à renvoyer)   

                  

Nom :                                 Prénom :

Adresse :                                                               

Tél :

E mail :

Participera à la conférence du vendredi 12 mars 2010

12 novembre 2009

JOURNEES DU RI3 A BORDEAUX 23 ET 24 JANVIER 2010

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

RÉSEAU INTERNATIONAL DES INSTITUTIONS INFANTILES

du Champ freudien

Accueil le samedi à partir de 13h

Fin des travaux le dimanche à 15h30

Faculté de Médecine – Université Victor Segalen – Bordeaux II

146, rue Léo Saignat – 33000 Bordeaux

Renseignements:

http://ri3.be

Tél.: +33 (0)5 56 63 19 01 / +33 (0)5 56 76 54 50 — Fax: +33 (0)5 56 76 54 50

K-urgence@orange.fr

Argument et propositions d'interventions

La commission d’organisation des IXes journées du RI3, sous la responsabilité des trois institutions associées l’Île verte, la Demi-Lune et Podensac, communique l’argument des journées.

Les propositions d’intervention sont attendues jusqu’au 23 octobre 2009. Elles comprendront un titre, le nom de l’auteur et de l’institution où il intervient, ainsi qu’un argument développé de 3000 signes, espaces compris.

Elles sont adressées à : K-urgence@orange.fr

Maryse Roy, Philippe Lacadée, Daniel Roy

Le cristal de l’urgence

Quand trop, c’est trop

Il y a des moments où l’enfant, l’adolescent, que nous accueillons dans nos institutions, témoigne de quelque chose « en trop » - dans ses pensées, dans son corps, dans sa rencontre avec les autres, quelquefois dans notre simple présence -, quelque chose qui a surgi et qu’il lui est impossible de traduire en mots.

C’est l’enfant autiste dont un autre s’est approché de trop près, c’est l’adolescent auquel on a « mal parlé », c’est un événement qui s’est produit dans l’entourage. L’enfant ou l’adolescent est alors confronté à une présence obscure et à l’absence de toute représentation pour cette chose nouvelle qui lui arrive, absence qui se fait « criante », voire insultante. Maintenant, c’est ce vide, ce trou, qui le regarde de travers, qui veut le dévorer ou qui exerce un implacable rejet.

C’est ainsi que, soudain, un sujet entre dans le temps et l’espace de l’urgence, et il n’y a plus de possibilité de retour en arrière. Cela n’est plus comme avant et cela paraît sans remède. Une rupture des chaînes, une déchirure de la trame, trop de souffrance, c’est maintenant que cela se passe. C’est un cas d’urgence.

Un moment de décision

Face à ces moments de précipitation, nous sommes bien souvent désorientés dans la conduite à tenir : que faire ? que dire ?

La pression sociale, les attentes de la famille, sont fortes pour ces enfants que l’on a voulu « intégrer » et dont l’angoisse fait maintenant effraction, pour ces adolescents qui « pètent les plombs » quand est apparue une figure d’autorité. Lors d’une première rencontre, nous n’avons pas le mode d’emploi, nous ne sommes pas sûr de parler la même langue, mais nous espérons trouver avec le sujet et ceux qui prennent soin de lui d’autres issues, d’autres solutions, pour traiter cet « en-trop ».

Même embarras quand l’urgence surgit dans le quotidien de l’institution, alors que nous pensions avoir tissé une trame solide autour de cet enfant qui « fait sa crise » et met à mal les autres enfants et les murs de la maison.

Que cela soit face à une demande d’accueil « en urgence » ou face à un moment de crise dans l’institution, la précipitation des cas d’urgence nous oblige à conclure dans la hâte, avant qu’ils ne se concluent, le plus souvent dans un passage à l’acte.

Sur quoi pouvons-nous alors fonder notre décision? Une boussole : pour le sujet, dans cette modalité particulière de l’adresse qui ne demande pas, mais exige impérativement de l’autre une réponse, dans cette contraction du temps et de l’espace subjectifs, quelque chose s’est décidé en lui et nous pouvons nous en orienter.

Oui, il est urgent de répondre à l’urgence, quelle que soit sa manifestation phénoménale, pour autant que notre intervention se règle sur ce trait d’événement imprévu, de hors-sens, qui est au coeur de l’urgence.

Quand l’exception, c’est la règle

Pour l’individu comme pour le collectif, les lois de « l’état d’urgence » sont des lois d’exception : quand un sujet est entré dans cette zone, il se produit lui-même comme objet, objet rejeté, objet à détruire ou objet destructeur. Il s’agit pour nous de l’accompagner dans ce moment de simplification mortelle pour en limiter les ravages, avec les moyens qui conviennent, qui ne sont pas toujours ceux de la parole, même s’ils visent à retrouver les complications que nous fait le discours.

Dans les institutions du RI 3, orientées par la psychanalyse, nous cherchons avec le sujet, et nous les suscitons, les diverses occasions où il pourra élaborer les traductions singulières de l’insupportable qui fait son tourment. Comment vont-elles pouvoir loger cette exception dont l’urgence fait signe ? Comment vont-elles permettre une issue pour les significations qui s’y trouvent prisonnières ? Un pari, qui n’est pas déjà écrit dans des règles ou des règlements, est à chaque fois appelé pour y répondre, à côté. La contingence d’une rencontre entre l’enfant et un intervenant, les mots et les lettres qui s’y produisent, peuvent alors faire points d’appui, traces à partir desquelles quelque chose d’une exception peut commencer à s’écrire dans « une fraternité discrète ».

Les Journées du RI3 seront l’occasion d’entendre comment nous accueillons, au-delà de toute « aide samaritaine » et de tout idéal de normalisation, le cristal de l’urgence, avant qu’il ne vole en éclats …

Inscription au IXè journées du RI3

.     Envoyez votre bulletin en joignant le chèque (ou indiquez que vous avez effectué un virement bancaire) :

.                     à l'Hôpital de Jour “L'Ile Verte” – 4, rue de l’Église – 33210 Toulenne

Frais de participation

.     Inscription personnelle: 65 €

.     Formation permanente : 130 € (Règlement par chèque à l'ordre d’UFORCA Clermont-Ferrand)

Repas et soirée

.     Déjeuner du dimanche: 18 €

.     Dîner et soirée du samedi soir: 50 €

Règlement par chèque ou virement*

.     Règlement par chèque à l’ordre du Ri3 (ou d’UFORCA Clermont-Ferrand pour la formation permanente)

.                     Merci d’adresser vos chèques à l’adresse suivante:Hôpital de Jour “L'Ile Verte” – 4, rue de l’Église – 33210 Toulenne

.     * Coordonnées bancaires:

.                     IBAN: FR49 3000 2022 0000 0079 1532 G25

.                     BIC: CRLYFRPPVeillez à inscrire votre nom en libellé pour les paiements par virement

20 octobre 2009

Parentalité Mission Impossible

Conférence-Débatavec

le vendredi 6 novembre 2009

de 13 h 45 à 16 h 30 à DAX

Salle des Halles n°1 – place Roger Ducos

Madame Régine PRAT

psychologue- psychanalyste (membre de la SPP) à Paris 

secrétaire scientifique du Gerpen (Groupe d’Etudes et de Recherches Psychanalytiques pour le Développement de l’Enfant et du Nourrisson), membre de l ’AFFOBEB (Association des Formateurs Francophones à l’Observation de Bébé selon Esther Bick), secrétaire scientifique de l' AFPPEA ( Association pour la Formation à la Psychothérapie Psychanalytique de l'Enfant et de

l'Adolescent)

Après quelques années  d’expérience avec des adolescents très difficiles puis en service psychiatrique adulte, Régine PRAT s’est formée au travail d’analyste avec les enfants. C’est à  partir du problème posé par les psychothérapies d’enfants autistes et psychotiques qu’elle s’est intéressée à la construction du psychisme chez  le bébé, en particulier en apprenant à observer un bébé« normal » dans sa famille,  puis en ouvrant une consultation parent-bébé.

Très intéressée par les prémisses de la vie psychique, et les débuts de la symbolisation, dans des secteurs divers, non exclusivement psychanalytiques, (recherche développementale, préhistoire, neurophysiologie…), elle a  travaillé dans une perspective de lien entre ces différents domaines, et  à dégager des axes de réflexion communs à la clinique des bébés, des enfants et des adultes.

Auteur de nombreux articles autour de la vie psychique du nourrisson et de la parentalité, elle vient de publier un livre « Maman-bébé :duo ou duel ? » aux éditions Erès (collection : La vie de l’enfant » ). Elle y présente ses idées, issues de son expérience tant des pathologies graves que de l’aide aux parents en difficulté avec leur bébé, idées chevillées dans son expérience personnelle de la construction de la parentalité

7 août 2009

PARLONS TRAVAIL » -L’Institution - Une modalité du soin des enfants autistes et psychotiques par le Professeur Pierre DELION

le vendredi 11 septembre 2009 de 13 h 45 à 16 h 30 à DAX Salle des Halles n°1 – place Roger Ducos

Monsieur le Professeur Pierre DELION

Professeur de pédopsychiatrie à l’Université de Lille. Psychiatre, Psychanalyste

Pour certains sujets autistes ou psychotiques, un établissement (Hôpital de Jour, ITEP, IME) est proposé aux parents comme modalité de soin pour leur enfant.

En ce début du XXIème siècle, les institutions psychiatriques sont décriées. Elles sont présentées dans les médias comme le mal absolu, le lieu à éviter coûte que coûte.

Pourtant, ces institutions sont souvent un lieu central de la prise en charge des jeunes sujets autistes.

Lieu du soin, lieu du lien avec l’école, lieu de socialisation, lieu d’échange avec les parents. L’institution est d’abord le lieu du particulier, du singulier et non pas celui d’une standardisation normative.

Pierre DELION nous proposera des pistes pour réfléchir sur la nature, les principes, les objectifs de ce traitement institutionnel.

Publicité
10 juin 2009

CONFERENCE le 25 juin à 20h15

le jeudi 25 juin 2009

à 20 h 15 à DAX

Salle des Halles n°1 – place Roger Ducos

Autisme et Prévention

La recherche PREAUT

Le défi du très précoce

Actuellement, en France, le diagnostic d’autisme est souvent établi vers l'âge de 3 ans selon les critères admis au niveau international – CIM 10, DSM-IV – mais il arrive encore qu’il ne soit posé que vers 4 ans, lors des bilans systématiques pratiqués à l’école maternelle.

Bien que les signes caractéristiques du syndrome autistique soient rarement présents au complet avant l’âge de 3 ans, le témoignage des parents indique que dans 88 % des cas avant 2 ans et dans 55 % de cas avant 1 an (Young et coll., 2003), ils s’étaient aperçus « que quelque chose n’allait pas bien avec leur enfant ». Cependant, les professionnels, et en particulier les médecins et pédiatres, essayaient de les rassurer en disant que « cela passerait », « qu’il allait grandir ».

Prenant acte de cet état des lieux, un groupe de professionnels praticiens de l’autisme a fondé en 1998 l’Association PREAUT afin de réaliser, en coopération avec des médecins de la petite enfance, une recherche visant la validation d’indicateurs de troubles de la communication chez l’enfant au cours des deux premières années de la vie pouvant présager un trouble envahissant du développement du spectre autistique.

La mise en place de la recherche PREAUT tente de répondre au défi d’identifier des signes cliniques assez fiables chez l’enfant de moins de deux ans qui permettraient d’anticiper un risque d’engagement dans une évolution de type autistique, car il existe un très large consensus sur l’intérêt d’un diagnostic et d’un suivi très précoces afin de minimiser les handicaps dus à l’autisme : en effet, de nombreuses études montrent l’évolution favorable des enfants bénéficiant d’un suivi précoce et adapté.

Nous présenterons les signes de risque étudiés et évoquerons les résultats intermédiaires actuellement disponibles sur le déroulement de la recherche.

                                                                                              Graciela Cullere-Crespin

Psychanalyste, Vice Présidente de PRÉAUT,

Chargée de la coordination de la recherche

et de la formation des médecins

19 Boulevard de Port Royal

75013 Paris

graciela.cc@infonie.fr

Madame CRESPIN, psychanalyste, clinicienne, travaille également dans la formation et la recherche au sein de l'association Préaut qui s'occupe de prévention dans le domaine de l'autisme.

Ses travaux, très originaux et enthousiasmants, visent en particulier à un dépistage précoce prenant en compte un repérage pulsionnel et cognitif. Cela n'est pas sans impact sur les pistes thérapeutiques ainsi ouvertes.

Elle participe activement à la Recherche Préaut actuellement en cours visant à mettre en évidence des signes de risques dans le registre pulsionnel chez les enfants dés la première année de la vie.

Nous souhaitons sensibiliser à cette conférence au-delà de ceux qui travaillent en milieu pédopsychiatrique un large public de professionnels s'intéressant à la petite enfance travaillant en PMI, crèches, halte-garderie, pédiatrie, maternité, néonatologie, pédiatres libéraux, médecins généralistes, etc...

Merci donc d'informer autour de vous et aussi de nous transmettre les mails que vous connaissez de personnes travaillant dans la petite enfance au sens large.

En attendant, vous pouvez lire les 5 numéros des cahiers du Préaut déjà parus chez l'Harmattan

5 mai 2009

Pour soutenir la lettre ouverte de Pierre Delion.

Vous pouvez suivre ce lien si vous désirez soutenir l'appel.

http://www.balat.fr/spip.php?article601

Au-delà du Packing (qui sera malheureusement, je le crains, le prétexte à de nombreuses attaques), la deuxième partie de cette lettre me parait être une base solide pour témoigner (parents, enfants, soignants et citoyens) des prises en charge des enfants autistes avec leurs limites, leurs progrès, leurs éceuils et leurs espoirs aussi.

4 mai 2009

lettre ouverte de Pierre Delion

PROPOSITION POUR UNE DEFENSE DES SOINS PSYCHIQUES

LETTRE OUVERTE AUX PARENTS D’ENFANTS D’ADOLESCENTS ET D’ADULTES AUTISTES, A LEURS PROFESSIONNELS EDUCATEURS PEDAGOGUES ET SOIGNANTS

Pierre Delion

Avril 2009

Depuis plusieurs années, quelques rares parents d’enfants autistes règnent dans le monde des associations de parents d’enfants autistes par la terreur, les dénonciations, les calomnies ad hominem et la manipulation médiatique. Jusqu’à présent, nous étions un certain nombre de professionnels de la pédopsychiatrie à y voir le signe d’une souffrance telle qu’en vivent tous les parents dont un enfant est touché par une maladie, un handicap ou une difficulté majeure qui met en jeu son présent et son avenir. Entre-temps, les pratiques et les prises en charge éducatives, pédagogiques et thérapeutiques ont progressé quelquefois de manière notable, notamment en ce qui concerne les neurosciences, mais aussi les techniques éducatives et les psychothérapies intensives. Aujourd’hui, les équipes de pédopsychiatrie françaises se forment activement pour se situer dans cette perspective intégrative, réorganisent leurs dispositifs pour y accueillir les aspects complémentaires nécessaires pour la prise en charge de chaque enfant et engagent des réflexions cliniques, psychopathologiques et thérapeutiques en tenant compte des avancées des neurosciences, notamment dans la pratique des bilans diagnostiques, mais aussi dans l’élaboration d’hypothèses intégrant les différents aspects complémentaires.

Nous arrivons ainsi à ce que d’aucuns appellent une « pédopsychiatrie intégrative » qui conjugue sous l’égide des parents, un développement des aides éducatives pour tous les enfants qui en ont besoin, une approche pédagogique à chaque fois que c’est possible et un soutien thérapeutique quand c’est nécessaire. Cette approche plurielle nécessite de se concerter avec les partenaires autour de l’enfant de façon à lui apporter au plus près de ses besoins définis lors du bilan, du diagnostic et des indications de prises en charge, les différentes aides nécessaires. Dans ces perspectives intégratives, le rôle de l’équipe de pédopsychiatrie est de proposer les soins dont chaque enfant a besoin en fonction de son histoire pathologique, de ses symptômes actuels et  d’autres éléments qui sont déterminés par les ressources existant autour de l’enfant et de sa famille. C’est ainsi que certains enfants présentant des symptômes très préoccupants tels que les très graves automutilations, une violence mettant en péril la vie familiale, la poursuite de leurs soins et de leur intégration scolaire et finalement leur développement, peuvent recevoir des soins spécifiques tels que le packing ou enveloppements humides, ou une approche avec la pataugeoire, ou tout autre média qui peut faciliter l’instauration du lien avec l’enfant atteint de TED, et qui constituent autant de moyens utilisés par les équipes soignantes et souvent éducatives pour rentrer en contact avec ces enfants. Dans le grand ensemble de ces approches, le packing est une technique de soin qui appartient au groupe des techniques d’enveloppement requises pour rassembler le corps d’un enfant qui manque de contenance du fait de sa pathologie. Elle consiste à envelopper doucement un enfant qui garde ses sous vêtements, dans des serviettes trempées dans l’eau à la température du robinet (autour de dix degrés) jusqu’au cou, puis dans un drap sec, puis dans un tissu imperméable qui permettra un réchauffement rapide et dans deux couvertures chaudes. L’enveloppement dure environ une minute et en quelques minutes (deux à cinq), le corps de l’enfant se réchauffe soudainement produisant chez lui une détente musculaire importante, le surgissement de sourires et éventuellement de sons (et de paroles quand il a accès au langage) et d’échanges par le regard. La séance dure entre quarante cinq et soixante minutes et se termine par le « désenveloppement » de l’enfant, son rhabillage et le partage d’une collation avec les soignants qui sont restés avec lui pendant la séance. En fonction de la pathologie de l’enfant, l’équipe peut lui prodiguer plusieurs séances par semaine quand l’effectif des soignants le permet. Ces traitements peuvent durer plusieurs semaines ou mois en fonction de l’évolution clinique.

Dans tous les cas, les parents donnent leur accord à cette prise en charge pour laquelle ils sont informés loyalement des effets attendus.

Nous voyons désormais un grand nombre de professionnels participant à des équipes d’établissements du médicosocial venir nous demander d’apprendre la technique pour en faire bénéficier les enfants et les adolescents qu’ils accueillent. Quand c’est possible, la prise en charge par packing commence en milieu hospitalier et se poursuit dans l’établissement médicosocial avec des réunions de supervision communes aux équipes thérapeutiques et médicosociales dans le cadre d’une pratique de psychiatrie de secteur. La pratique de cette technique permet de ne pas utiliser les médicaments psychotropes de façon excessive et facilite la restauration des échanges entre l’enfant et ceux qui le prennent en charge, et donc avec ses parents et sa fratrie.

Les reproches qui sont faits aux praticiens du packing au sujet du fait qu’ils ne demandent pas leur avis aux enfants ne sont pas recevables puisque dans les cas de la plupart de ces enfants, leur avis ne serait pas suffisant du fait de l’importance de leur retard de langage voire de leur déficience co-morbide, ce qui vaut pour tous les soins qui sont indiqués pour les enfants en question, et que ce sont les parents qui doivent donner un accord éclairé pour les soins proposés à leur enfant. Dans certains cas d’enfants qui parlent, nous leur présentons la technique et demandons aux parents d’en parler avec eux de leur côté. Et il n’est pas rare de voir un enfant sans langage nous prendre par la main lors des jours qui suivent les premières séances pour nous conduire dans la salle dans laquelle son enveloppement est réalisé. Ces reproches montrent à quel point un malentendu existe puisque nous ne parlons manifestement pas des mêmes enfants autistes : les uns ont un pronostic relativement favorable et peuvent bénéficier pleinement des approches éducatives si les parents le souhaitent, tandis que d’autres ont absolument besoin d’approches thérapeutiques du fait de la gravité de leur tableau clinique. Les praticiens sont dans l’obligation de tenir compte de tous les cas et ne peuvent s’en tenir à généraliser à partir d’un seul exemple. Et les parents le comprennent habituellement sans difficulté.

Enfin, cette technique fait l’objet de l’expérience de très nombreuses équipes, et depuis plus de dix ans, des demandes ont été faites pour obtenir la possibilité d’en évaluer les effets thérapeutiques en référence aux critères habituellement reconnus en médecine et en psychiatrie sous la forme de dossiers de Programme Hospitalier de Recherche Clinique. Après plusieurs demandes déposées auprès des commissions ad hoc, un Programme Hospitalier de Recherche Clinique National a été obtenu en 2007, suivi d’un avis favorable du Comité de Protection des Personnes du CHRU de Lille ( à l’unanimité et à bulletin secret) fin 2008. Nous venons donc de rassembler tous les éléments qui nous permettent de lancer cette recherche pour démontrer les effets de cette méthode et en évaluer l’efficacité. Je rappelle qu’une telle évaluation ne peut être entreprise que si la technique est réalisée en fonction de critères éthiques admis par la communauté scientifique médicale. Ce qui est le cas pour notre recherche.

Nous voici donc dans la position paradoxale d’avoir enfin réuni les éléments permettant d’évaluer clairement et rigoureusement ce que l’expérience nous montre depuis longtemps. Et c’est précisément à ce moment-là que des voix s’élèvent pour demander un arrêt de ces pratiques, sans avoir pris la précaution de se renseigner suffisamment sur elles ni auprès de ceux qui la proposent. Et loin de le faire dans un esprit consistant à s’informer à partir des expériences de ceux qui en expriment le besoin, à savoir des professionnels posant les indications de soins par packing pour les raisons déjà évoquées, mais aussi plus fréquemment que ces détracteurs ne veulent le reconnaître, par des parents qui y trouvent une réponse aux symptômes épouvantables que sont, entre autres, les automutilations graves.

Je crois pour ma part que cet aveuglement manifesté par les calomniateurs tient à plusieurs raisons : premièrement, au fait qu’ils ont été blessés par des praticiens s’inspirant de la psychanalyse et souhaitent que tout ce qui s’en inspire soit banni à jamais, oubliant que si des psychanalystes ont sans doute commis des erreurs en ce qui concerne la prise en charge de l’autisme, la psychanalyse a eu un rôle prévalent dans la construction d’un savoir psychopathologique aux effets considérables sur les processus civilisateurs contemporains. Pour ce qui est de l’autisme, de nombreux praticiens formés aujourd’hui à la psychothérapie des enfants présentant des TED  peuvent apporter un témoignage de leur travail dans ce domaine et plusieurs d’entre eux participent à une évaluation de leurs prises en charge.

Le deuxième faisceau d’arguments se trouve dans le fait que les calomniateurs ne connaissent sans doute pas assez les cas les plus graves d’autisme, aboutissant trop souvent à des symptômes difficilement imaginables par la violence que ces personnes autistes produisent soit sur eux-mêmes soit sur autrui. Je pense d’ailleurs à ce sujet que les méthodes prônées de façon univoque ne peuvent pas répondre en général à toutes les formes d’autisme et qu’il y a bon nombre de malentendus qui résultent de cette méconnaissance.  La méthode ABA pourra répondre à certains types d’autisme tandis que d’autres méthodes ou techniques pourront répondre à d’autres types. Il en va de même pour la plupart des symptômes. Ce qui nous conduit à penser des prises en charge multiples et complémentaires réfléchies avec les parents en fonction de chaque cas. Et d’ailleurs, les praticiens du packing ne proposent en aucun cas d’étendre la technique à tous les enfants autistes, juste à ceux qui en ont besoin. Troisièmement, il apparaît que lorsqu’une technique est efficace pour certains patients, je suis toujours surpris que des parents, dont ce n’est sommes toutes pas le métier, puissent s’arroger le droit d’empêcher d’autres parents d’en bénéficier pour leur enfant, les soumettant ainsi à une tyrannie qui se fait passer pour la vérité, y compris en utilisant la science comme caution, quand elle n’est que l’expression d’une intolérance vertigineuse et peut-être la couverture d’une publicité commerciale, voire sectaire, pour la méthode encensée. Et d’ailleurs, n’ayant pas les arguments pertinents pour leur plaidoyer, ils manipulent les médias pour faire pression sur l’opinion de façon à obtenir par la rue ce que les procédures classiques ne peuvent leur donner.

Les autres approches proposées dans les lieux de soins des équipes de pédopsychiatrie française, c'est-à-dire les hôpitaux de jour qu’il est devenu habituel de critiquer sans vergogne, sont également menacées par ces nouveaux contempteurs de la psychiatrie : ne nous faisons aucune illusion, leur haine tenace a l’ensemble des équipes de pédopsychiatrie dans le collimateur, et sitôt le packing interdit, ce sont les autres soins qui seront les victimes suivantes. Car à quelque chose près, il s’agit de la même pensée clivante et simplificatrice qui consiste à utiliser la calomnie quand on est à court d’arguments recevables. Jusqu’à présent, j’avais supporté avec une indulgence trop bienveillante ces procédés dignes de régimes totalitaires de sinistre mémoire, mais aujourd’hui, la limite est franchie, il n’est pas possible de continuer à accepter de quelques parents qui ont dépassé la norme du fonctionnement démocratique, les pratiques qu’ils utilisent pour occire leurs opposants sur le modèle inquisitorial.

Je demande à tous les parents qui bénéficient pour leurs enfants de prises en charge dans les secteurs de pédopsychiatrie de France de nous aider à aider leurs enfants dans la poursuite de la mise en œuvre de telles prises en charge avec tous les partenaires nécessaires, étant entendu que ces équipes qui les accueillent sont dans un processus de formation à l’intégration des différents aspects complémentaires : l’éducatif, la pédagogie et les soins psychiques.

Je demande à tous les professionnels des équipes de pédopsychiatrie française de se ressaisir, et de ne pas continuer à accepter les calomnies dont nous sommes aujourd’hui pratiquement tous victimes de façon scandaleuse et injustifiée, et de développer avec les parents des enfants qu’ils accueillent dans le cadre d’une politique de secteur bien comprise, des actions qui visent à montrer que les agresseurs ne sont pas les seuls à pouvoir parler de l’autisme de façon autorisée, et notamment de ce qu’ils ne connaissent pas personnellement et que leurs calomnies montre de façon éclatante ; j’en profite pour dire qu’il ne suffit pas de lire des informations sur internet pour devenir compétent de ce seul fait.  Si je répugne à demander aux parents de nous aider, je crois qu’aujourd’hui, après avoir observé en silence les dégâts réalisés par notre attitude antérieure de neutralité bienveillante, il n’est plus possible de laisser se répandre de telles manifestations de haine sans que cela ait des conséquences sur le travail que nous menons.

Je demande aux scientifiques de faire l’effort conceptuel d’avancer sur les chemins des neurosciences autant que faire se peut, mais sans réduire les pratiques admises aux seuls résultats validés. Par définition, avant d’être validés toutes les hypothèses doivent pouvoir être envisagées, posées, travaillées, sans courir le risque d’être disqualifiées pour des raisons idéologiques, si les conditions éthiques dans lesquelles ces soins se délivrent font l’objet d’un consensus accepté par les instances concernées. Je ne parle pas là des caricatures toujours faciles à faire pour dénigrer celui qu’on veut déstabiliser.

Je demande aux politiques de ne pas tomber dans la posture démagogique qui consisterait à tenir compte de ceux qui font le plus de bruits sans tenir compte des différents points de vue concernés. Bien au contraire, nous avons vu que c’est de la mobilisation des parents d’enfants autistes qu’est venue la possibilité de faire remonter auprès  des décideurs les manques insondables en matière de prises en charge sur tout le territoire national. Ils doivent tenir compte de l’ensemble de la problématique présentée, et aussi prendre en considération les avis exprimés par les professionnels et leurs représentants. C’est de cette articulation fondamentale que leur rôle pourra produire les meilleurs effets de déblocage des crispations insupportables auxquelles nous sommes arrivés.

Je demande aux administrations nationales, régionales et locales de nous aider à mettre autour de la table de discussion, quitte à se faire aider d’un médiateur, tous les partenaires qui gravitent autour de la question de l’autisme pour que le dialogue qui est le seul ressort sur lequel nous pourrons avancer puisse devenir le scénario le plus fréquent.

Je demande aux médias dont le rôle de quatrième pouvoir se vérifie de plus en plus, de continuer à tenir bon sur leur rôle qui consiste à informer le citoyen de la façon la plus objective possible en donnant la parole aux différentes parties en présence, et de ne pas tomber dans une utilisation pervertie de leur outil, qui accentuerait, déformerait et conflictualiserait les souffrances des uns contre les autres dans une visée médiamétrique aux effets ravageurs sur les personnes directement concernées, alors que cet outil recèle des possibilités pédagogiques énormes quand il est justement utilisé. La psychiatrie est aujourd’hui un bouc émissaire trop facile à désigner. Les professionnels qui y travaillent font dans la plupart des cas tout ce qui est dans leurs capacités pour rester humains dans la relation qu’ils instaurent avec les patients qui leur sont confiés. A trop leur faire porter l’ensemble des malheurs qui touchent la population des personnes autistes, on risque d’aboutir à un « burn out » généralisé qui aurait des conséquences désastreuses en matière de psychiatrie, et in fine, sur le plan sociétal. Les médias peuvent nous aider puissamment à un véritable débat démocratique.

Je demande enfin à tous les citoyens de ce pays de ne pas oublier que nous sommes des corps et des esprits humains, dont les deux aspects sont inséparables. Une maladie, même d’origine génétique ou neurologique, connaît toujours des développements qui englobent le psychisme du malade, et contribuer à une meilleure santé nécessite d’associer des approches physiques et psychiques pour y parvenir. Les soins psychiques proposés par les équipes de psychiatrie de secteur aujourd’hui ont pour objectif d’aider à cette démarche dans un climat pacifié. Toute polémique haineuse ne peut qu’en minimiser les effets bénéfiques attendus.

24 avril 2009

ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU JEUDI 9 AVRIL 2009

Présents :   Emmanuel AMILIEN

                     Armelle BAUËR

                     Stéphane BERNADIOU

                     Dominique BONNIN

                     François CLAUS

                     Sandrine CORNUAUD

                     Patricia HADAM

                     Elisabeth LARRIEU DESSUS

                     Valérie LATOUR

                     Laure MIREMONT

1.     Rapport financier – Stéphane BERNADIOU
voir Annexe 1 – adopté à l’unanimité
Le nombre des membres de l’Association était de 21 en 2006, 25 en 2007 et
36 en 2008.
La possibilité pour les membres de l’Association qui souhaiteraient partir en stage dans d’autres institutions est réaffirmée. Cette possibilité n’a jusqu’à présent pas été utilisée. Le solde très positif du bilan financier le permet.
Nous rappelons l’engagement pour ceux à qui l’Association permet de partir en formation ou en stage d’un retour écrit auprès de l’ensemble des membres de l’Association.

2.    Rapport moral – Sandrine CORNUAUD
voir Annexe 2 – adopté à l’unanimité

3.    Cotisation 2009
Le montant est maintenu à 10 €

4.     Election du C.A.
Sont élus
:
Emmanuel AMILIEN

Armelle BAUËR

Stéphane BERNADIOU

Dominique BONNIN

François CLAUS

Sandrine CORNUAUD

Patricia HADAM

Valérie LATOUR

Jean MENVIELLE

Laure MIREMONT

Le nombre maximum de postes au CA est fixé à 15.Reste donc 5 postes vacants.
Les membres de l’Association intéressés pour faire partie du CA sont priés de bien vouloir faire part de leur candidature au Président. Toutes les bonnes volontés sont bienvenues dans la mesure où le CA est vraiment le moteur de l’Association et qu’il est souhaitable que les 15 postes soient pourvus.

5.     Questions diverses

Programme des prochaines conférences
:
25 juin en soirée : Graciela C. CRESPIN
11 septembre AM :

Pierre DELION


6  novembre AM : Régine PRAT

en 2010, sont envisagés : le CIEN, Fabien JOLY
toutes les propositions des membres sont les bienvenues

Cooptation de membres

Peuvent désormais devenir membres d’

APARTE

les anciens membres du Service, les personnels du pôle FME après cooptation par le CA conformément aux statuts.
Les membres du Service continuent à être membres de droit. Nous vous invitons donc à renouveler votre cotisation 2009 auprès du trésorier dés maintenant.

Sont cooptées : Patricia PERES, Marie LACHAUD, Laetitia CLADERES

CONSEIL D’ADMINISTRATION

1.                            Election du bureau
Madame la Présidente ne souhaitant pas renouveler son mandat, Emmanuel AMILIEN est élu Président.
Sandrine CORNUAUD devient Vice- Présidente. Nous la remercions pour la travail qu’elle accompli durant 3 ans avec compétence et dévouement.

Le bureau est donc composé comme suit :
Président : Emmanuel AMILIEN
Vice Présidente : Sandrine CORNUAUD
Secrétaire : François CLAUS
Secrétaire Adjointe : Patricia HADAM
Trésorier : Stéphane BERNADIOU
Trésorière Adjointe : Armelle BAUËR


Annexe 1

Bilan financier de l’association

APARTE

Exercice du 1er avril 2008 au 31 mars 2009

-               Total des recettes    :   6158,39 euro

-               Total des dépenses :    2704,87 euro

                         Différence : + 3453,52 euro

A cela il faut rajouter le solde de l’année précédente, soit + 3908,84 euro, nous terminons donc avec un solde positif total de 7362,36 euro.

. Les Recettes sont principalement le fruit des interventions de formation, à l’IFSI ou autre (J.Menvielle).

Les conférences permettent cependant elles aussi de faire à chaque fois un bénéfice substantiel.

Sans oublier bien sur les cotisations (dont un petit nombre doivent encore être encaissées….).

- Cours IFSI, formations :   2089,64

- Entrées conférences      :   2858,00

- Cotisations                    :     360,00

- Intérêts CEPA               :        0,75

- Retour fond de caisse    :    850,00 

. Les dépenses, hormis les frais occasionnés par l’organisation des conférences et les frais de fonctionnement de l’association, se répartissent entre l’achat régulier d’ouvrages, et la participation à des formations pour les adhérents : histoire de la psychiatrie (1 personne), journée de Cadillac (6 personnes), CPCT Bordeaux (2 personnes), SNUP (2 personnes).

- Dépenses de formation :   750,00

- Achats livres                 :   190,50

- Paiement intervenants   :   800,00

- frais de conférences      :   472,76

- Assurance, autre,….     :   491,61

Conclusion :

     Nous nous retrouvons avec un solde largement positif sur l’année du fait du rattrapage d’impayés sur l’exercice précédent (supérieur à 1500 euro), conséquence, un solde sur notre compte bancaire très largement bénéficiaire. Au final, peu de personnes ont bénéficié de cet argent pour se former.

Nous devons à nouveau réfléchir à l’utilisation de cet argent.

                                 Stéphane BERNADIOU-BARTHOUET

                                                     Trésorier


Annexe 2

RAPPORT MORAL ET D’ACTIVITE

Par cette Assemblée Générale, nous clôturons le premier cycle de fonctionnement de l’association. En effet, au bout de trois ans d’existence, une nouvelle équipe pourra se constituer afin de poursuivre les objectifs que nous nous sommes fixés, et définis dans les statuts.

L’association accueille de nouveaux membres chaque année. En 2008, nous étions 36 adhérents (soit 11 de plus que l’année précédente). Il s’agit toujours du personnel de pédopsychiatrie, mais aussi de personnes qui ont quitté le service, et qui souhaitent poursuivre leur action au sein de notre association. Toutefois, nous avons décidé dernièrement d’offrir la possibilité au personnel du pôle FME de prendre part à nos actions. Nous en avons défini le protocole lors du conseil d’administration du 15 janvier 2009.

Notre action principale reste la mise en place de conférences-débats. Même si cette année n’a vu l’organisation que d’une seule conférence (Le sujet autiste, apprendre-savoir, Mr Sallenave et Mr Cousty), de nombreux contacts sont pris pour 2009-2010.

Sur le plan matériel, ces conférences commencent à être « rodées ». Le choix de la salle des Halles semble finalement tout à fait pertinent et préférable. L’accueil des intervenants comme du public reste chaleureux et convivial, tel que nous le concevions.

Nous sommes maintenant bénéficiaires grâce à ses actions, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Nous pouvons donc envisager facilement l’achat de livres lors des conférences, ou auprès des intervenants de Préaut, comme cela s’est présenté lors des journées de formation.

Certains membres ont aussi pu bénéficier de l’inscription à diverses conférences ou journées professionnelles (11 inscriptions ou équivalent cette année). De plus, nous sommes sollicités pour de nouvelles actions, telles que l’intervention à plusieurs lors de journées professionnelles (RI3, Journées de psychiatrie adulte à Dax).

Ainsi, il semble que l’association commence à permettre d’aller au-delà de la simple organisation de conférence.

Mais, nous n’avons toujours pas réussi à mettre en place les échanges inter-institutionnels.

Reste un autre outil qui est encore peu exploité et développé : notre blog (www.apartedax.canalblog.com). En effet, même si nous essayons d’agrémenter le petit coin lecture et de tenir informé des conférences à venir, ce blog est très peu utilisé, nous tardons à répondre aux rares messages qui nous sont adressés… Et pourtant… Les statistiques montrent une fréquentation toujours plus importante.

Conclusion :

Nous avons donc crée et lancé l’association sur des rails, à charge désormais au prochain Conseil d’administration de poursuivre et enrichir les possibilités d’actions offerte par

APARTE

.

Sandrine Cornuaud

Présidente de l’association

6 avril 2009

CONFERENCE GRACIELA CRESPIN

La conférence de Graciela CRESPIN organisée par

APARTE

initialement prévue le 26 juin est déplacée au jeudi 25 juin en soirée.

Madame CRESPIN, psychanalyste, clinicienne, travaille également dans la formation et la recherche au sein de l’association Préaut qui s’occupe de prévention dans le domaine de l’autisme.

Ses travaux, très originaux et enthousiasmants, visent en particulier à un dépistage précoce prenant en compte un repérage pulsionnel et cognitif. Cela n’est pas sans impact sur les pistes thérapeutiques ainsi ouvertes.

Elle participe activement à la Recherche Préaut actuellement en cours visant à mettre en évidence des signes de risques dans le registre pulsionnel chez les enfants dés la première année de la vie.

Nous souhaitons sensibiliser à cette conférence au-delà de ceux qui travaillent en milieu pédopsychiatrique un large public de professionnels s’intéressant à la petite enfance travaillant en PMI, crèches, halte-garderie, pédiatrie, maternité, néonatologie, pédiatres libéraux, médecins généralistes, etc…

Merci donc d’informer autour de vous et aussi de nous transmettre les mails que vous connaissez de personnes travaillant dans la petite enfance au sens large.

En attendant, vous pouvez lire les 5 numéros des cahiers du Préaut déjà parus chez l’Harmattan.

A bientôt pour plus de renseignements pratiques sur cette soirée.

François CLAUS

Secrétaire

Publicité
1 2 3 4 > >>
APARTE le Blog
  • APARTE est une association créée par le service de pédopsychiatrie de Dax. Elle a pour but: la Recherche, la mise au Travail et l'Echange autour des questions qui touchent à la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Publicité