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APARTE le Blog
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22 octobre 2007

Quelques références de livres traitant de l’autisme :

Quelques références de livres traitant de l’autisme :

O. BERNARD-DESORIA : Autisme et psychose d’enfants ou Travaux et résultats de l'unité du point de capiton, Soleil Carré, 2001.

B.BETTELHEIM: La forteresse vide : l’autisme infantile et la naissance de soi, Gallimard, Paris, 1998.

Mot de l'éditeur

Laurie, Marcia et Joey, le petit garçon " mécanique " : trois enfants autistiques enfermés dans leur forteresse vide, figés dans leur mutisme et leur monde fantasmatique. Trois enfants parmi d'autres qui sont tenus pour incurables, avec lesquels Bruno Bettelheim et son équipe ont tenté d'entrer en communication - on verra au prix de quels efforts et de quels aléas. C'est donc moins l'histoire de cas qui nous est ici rapportée que celle d'une aventure méthodique : la recherche patiente et passionnée d'une rencontre, là où l'importance de ce que l'on appelle trop vite la régression paraît l'interdire à jamais. On trouvera, encadrant ces trois bouleversantes observations illustrées de dessins et de photographies, une analyse critique de la littérature psychiatrique sur l'autisme infantile, l'exposé des vues théoriques de l'auteur sur la constitution du " Soi " et une discussion du mythe des enfants sauvages.

H.BUTEN : Ces enfants qui ne viennent pas d'une autre planète, Gallimard Jeunesse, novembre 2001.

Mot de l'éditeur

Les enfants autistes que j'ai rencontrés, j'ai pensé qu'ils avaient une culture à eux. Qu'ils chantonnaient une musique à eux, qu'ils faisaient des bruits et c'était leur langue à eux, qu'ils se balançaient et c'était leur danse à eux. Bizarre, quoi, un peu comme s'ils venaient d'un autre pays - et même d'une autre planète. Mais justement non, ce qui est bien, c'est qu'ils sont de chez nous. On les a sous la main. Ils ont forcément plein de choses à nous apprendre, même quand ce qu'ils font nous effare. Faut savoir en profiter.

La revue de presse de Radio France

L'Américain Howard Buten est décidément un monsieur bien extraordinaire. Il écrit des romans bouleversants ("Quand j'avais 5 ans je m'ai tué", "Monsieur Butterfly"...), incarne sur scène l'irrésistible clown-musicien Buffo, et travaille comme psychologue avec des enfants autistes. C'est sur cette dernière "spécialité" que se fonde le présent texte, joliment réédité par Gallimard (les images de Wozniak, magnifiques, collent parfaitement au propos), à destination des enfants. Howard Buten y plaide, avec des mots simples et beaucoup de tendresse, en faveur d'une meilleure compréhension de ces autistes qui nous paraissent si bizarres, "un peu comme s'ils venaient d'un autre pays - et même d'une autre planète. Mais justement, non. Ce qui est bien, c'est qu'ils sont de chez nous. On les a sous la main. Ils ont forcément plein de choses à nous apprendre, même quand ce qu'ils font nous effare. Faut savoir en profiter". Et ne pas céder, par ignorance, à la peur et au rejet ... Roborative, sa réflexion s'adresse aussi aux plus grands, et les enfants profiteront certainement mieux de ce texte s'ils peuvent le lire avec un adulte.

H.BUTEN : Il y a quelqu'un là-dedans, Odile Jacob, Janvier 2003.

En résumé

Dans son livre, Howard Buten décrit ce qu'il a vu et compris du monde dans lequel les enfants autistes ou psychotiques sont enfermés, comment il a essayé, et souvent réussi, à entrer en contact avec eux.
A partir de son expérience il fait le point sur l'autisme.

Mot de l'éditeur

" Certains jours, je me dis qu'en fin de compte, je vais acheter une île déserte ; que je vais prendre tous les autistes de la terre et les emmener avec moi [...].
La souffrance, de quoi est-elle faite, au juste - la nôtre, la leur ? Qu'est-ce qui distingue l'une de l'autre ? Combien pèse-t-elle ? Qu'est-ce qui constitue le contraire de la souffrance ? Et si, en fin de compte, c'était le partage, l'apprentissage, la découverte, l'ouverture de l'horizon ? " H. B.

Les dédicaces d'auteurs de Radio France

LA DEDICACE DE L'AUTEUR : Depuis 28 ans je m'occupe des personnes dites autistes sévères dans les institutions spécialisées. Je suis psychologue-clinicien. Depuis vingt ans, j'essaie d'écrire un livre qui expliquerait aux autres comment je m'y prends, pourquoi, et dans quel état d'esprit ce travail me met. J'essaie de l'écrire mais je n'arrive pas à sortir de la première phrase - si elle va être juste, je dois la qualifier ;  puis je me trouve dans la nécessité de la requalifier en requalifiant la phrase qui la qualifie. Un jour mes amis me disent : "Howard, tu te demandes depuis toujours pourquoi tu t'entends si bien avec les autistes." Je dis, "oui ?"  "Eh bien, on vient de lire un entretien avec une femme autiste qui décrit comment c'est d'être autiste."  "Eh alors ?"  "Howard, tu es autiste !" Mes amis exagèrent. Néanmoins je n'arrivais pas à sortir cette idée de ma tête. Petit à petit je réfléchissais, et un jour j'ai commencé à écrire de nouveau mon livre sur l'autisme, aussi bien pour me l'expliquer que pour expliquer l'autisme aux autres. Ce livre s'appelle : IL Y A QUELQU'UN LA-DEDANS : DES AUTISMES. (Howard Buten)

P.DELION : Séminaire sur l’autisme et la psychose infantile. Érès, 1997.

Encore un livre sur l'autisme? Mais qu'est ce qui peut bien exciter autant les « Psychistes », comme dirait Tosquelles, un des inspirateurs de Pierre Delion? Comment cette maladie pourtant sidérante et gelante, de l'avis de tous ceux qui s'y frottent et s'y piquent, peut-elle faire couler autant d'encre? Surgir autant d'images?

Le livre de Pierre Delion est un bruissant chantier et celui qui s'y promène prend le risque de faire de vivifiantes, de surprenantes rencontres. L'humour d'abord, denrée inestimable pour l'aventurier qui ose affronter les arides contrées autistiques. Cela fait du bien de tomber sur les boutades « delionesques » à la croisée de théories complexes que Pierre Delion articule avec virtuosité ( G. Haag et Grotstein, J. Lacan, R Spitz, Szondi et Schotte, Maldiney, P-C. Racamier, S. Resnik, M. Klein, D.W. Winnicot, J. Oury, D. Anzieu, D.Houzel, Schilder, F. Dolto, D. Meltzer, E. Bick, P. Lafforgue, Kierkegaard, et Freud bien sûr). Toutes ces théories s'entrecroisent, se tissent, se tressent avec les brins de paille jetés au vent par les enfants autistes que Pierre Delion décrit comme des petits savants qui font des expériences sur leur image du corps.

B.GOLSE, P.DELION et al. : Autisme état des lieux et horizons, Erès, 2005, Ramonville-Saint-Agne.

Quatrième de couverture 

L'autisme infantile précoce demeure, encore aujourd'hui, une question délicate. Il est nécessaire de l'aborder avec le plus grand calme et le plus grand sérieux pour ne pas relancer des polémiques passionnelles et stériles. Par ailleurs, d'un point de vue éthique, il importe de manier avec prudence toute nouvelle information scientifique en ce domaine afin de ne pas faire naître des espoirs trop hâtifs, véritables surenchères à la souffrance des enfants et de leurs familles à l'origine de déceptions et de rancœurs parfois insurmontables.
Dans cet ouvrage qui reprend, actualisé et complété, le dossier publié dans le carnet/PSY, les meilleurs spécialistes de l'autisme développent les principaux axes des études les plus actuelles et proposent donc un état des lieux complet sur la question. Les lecteurs disposent là d'un outil leur permettant de trouver, non pas l'ensemble des réponses à chacune de leurs demandes, mais au moins la ou les références dont ils auraient besoin pour les retrouver et les approfondir.

T.GRANDIN: Ma vie d’autiste, Odile Jacob, 1994.

« J'avais six mois quand ma mère s'est rendu compte que je me raidissais dès qu'elle me prenait dans ses bras. Quelques semaines plus tard, comme elle me faisait des câlins, je me suis mise à la griffer et à me débattre, comme un animal pris au piège.»

Le diagnostic tombe comme un couperet : la petite Temple est autiste. Pourtant, des années plus tard, se jouant du verdict des experts, elle entreprend des études supérieures et depuis mène une carrière professionnelle réussie. Un témoignage unique sur l'autisme vécu de l'intérieur.

T.GRANDIN : Penser en images, Odile Jacob, 1997.

M.HADDON : Le bizarre incident du chien pendant la nuit. Pocket, Paris, 2005.

Qui a tué Wellington, le grand caniche noir de Mme Shears, la voisine?

Christopher Boone, «quinze ans, trois mois et deux jours», décide de mener l'enquête. Christopher aime les listes, les plans, la vérité. Il comprend les mathématiques et la théorie de la relativité. Mais Christopher ne s'est jamais aventuré plus loin que le bout de la rue. Il ne supporte pas qu'on le touche, et trouve les autres êtres humains... déconcertants.

Quand son père lui demande d'arrêter ses investigations, Christopher refuse d'obéir. Au risque de bouleverser le délicat équilibre de l'univers qu'il s'est construit...

«Mark Haddon signe un joli et attachant roman sur la différence (...).» Tifenn Duchatelle

K.ROHDE : L’enfant hérisson, Imago, Paris, 2006.

Résumé :

Née en 1971, Katia était considérée comme handicapée mentale jusqu'en 1994 où son intelligence est remarquée par une éducatrice. Celle-ci lui apprend à se servir d'un clavier et découvre que la jeune autiste savait lire depuis longtemps et connaissait même plusieurs langues. Katia a écrit son autobiographie avec l'aide de sa mère : un témoignage très poétique sur la vie intérieure d'une autiste.

B.SELLIN : Une Ame prisonnière, R.Laffont, Paris, 1994

Résumé :

Ce document nous permet, pour la première fois, d'avoir accès à l'univers carcéral des autistes profonds. Placé devant un ordinateur, l'auteur, autiste, s'est mis à écrire, maladroitement d'abord, puis de mieux en mieux.

B.SELLIN : La solitude du déserteur, R.Laffont, paris, 1998.

Mot de l'éditeur 
Dans ce livre, Birger Sellin raconte son combat pour l'autonomie. L'écriture l'a aidé à sortir de son terrible isolement, mais il veut aller plus loin et s'intégrer à la société. Il se frotte donc au " peuple du monde d'en haut ". Professeurs et élèves de la classe où il a voulu suivre des cours, journalistes venus vérifier l'authenticité de ses textes, cinéastes projetant de tourner un film sur lui... Il exprime ses joies, ses colères, ses frustrations au contact de cet univers dans lequel, déserteur parmi les autistes, il fait ses premiers pas... Il analyse les événements de son existence : sa réaction face aux textes étudiés en classe, la peur déclenchée par l'aboiement d'un chien, la honte de ne pas pouvoir se retenir de crier en public, la colère contre un parent ou un professeur jugé peu compréhensif, le dégoût de sa propre agressivité...

Les passages les plus bouleversants sont ceux où Birger Sellin, se livrant à des déclarations d'amour ou d'amitié, nous aide à mieux mesurer la douleur profonde pour un autiste d'être coupé du reste de l'humanité. Cette souffrance est aujourd'hui tempérée par un espoir réel de triompher de la solitude.

La plongée que propose Birger Sellin dans " les profondeurs d'une existence solitaire " confronte le lecteur, dans une langue unique, débarrassée de toute convention et atteignant souvent à la poésie, à ce qui peut se passer dans la tête d'un autiste, cet être radicalement en marge.

F.TUSTIN : Autisme et Protection, Seuil, 1992.

Aller au devant de l'univers muré de l'autisme... Tâche difficile à laquelle se consacre la psychanalyste anglaise Frances Tustin. En expliquant ce qui fait le propre de cette pathologie, elle dresse le bilan du traitement psychothérapique qu'elle pratique depuis de nombreuses années avec des autistes.

Qu'a-t-elle constaté ? Les enfants autistes ne savent pas jouer, ils sont comme enfermés dans ce qu'elle appelle la "capsule autistique". Comment les faire sortir de cette situation d'enfermement ? En les faisant participer à une vie de groupe. Elle nous propose l'observation clinique de cette expérience en insistant, en direction des thérapeutes, sur les risques de fragilisation psychique liés à la remise en question des mécanismes de protection dont souffre le sujet autiste.

Tustin reconnaît devoir beaucoup aux autistes devenus adultes qui, grâce à son travail, ont pu se mettre à parler. Un ouvrage passionnant, écrit dans le langage simple des Anglo-Saxons. --Emilio Balturi

L'auteur, psychothérapeute d'enfants, poursuit dans cet ouvrage son travail de compréhension de l'autisme, décrivant notamment les mécanismes de formation de cette coquille protectrice non seulement chez les enfants, mais aussi chez les adultes névrosés.

F.TUSTIN : Les états autistiques chez l’enfant, Seuil, 2003.

Mot de l'éditeur :

Frances Tustin poursuit dans cet ouvrage devenu classique, dont nous présentons ici l'édition définitive considérablement remaniée et augmentée, la recherche psychanalytique engagée dans Autisme et Psychose de l'enfant. Réinterrogeant sa précédente classification, elle l'affine pour donner les critères indispensables à tout traitement possible de l'autisme Elle décrit le monde terrifiant de ces enfants qui écrivent avec la main des autres, qui s'entourent d'objets durs et métalliques, qui sont livrés sans cesse à l'angoisse du trou noir, de la séparation, ou à des états extatiques où ils fusionnent imaginairement avec la Mère. L'expérience exceptionnelle de Frances Tustin la conduit à deux constatations : si un enfant devient autiste, ce n'est, le plus souvent, la faute de personne ; la mère n'est pas en cause, contrairement aux idées reçues. Cette psychose est un accident de parcours de l'autisme normal propre à, tout nourrisson. Enfin, et surtout ces enfants psychotiques sont curables. L'auteur en fournit a preuve par un type de psychothérapie qu'elle illustre par des cas clinique ; il s'agit, en respectant toujours l'enfant comme sujet, de l'aider à supporter enfin l'insupportable la fracture sans nom de la séparation physique d'avec sa mère, d'avec le sein, dont il ne se savait pas distinct.

D. WILLIAMS : Si on me touche, je n’existe plus, Robert Laffont, Paris,1992.

Le témoignage exceptionnel d’une jeune autiste.

« Je tombai derechef amoureuse de la vie. J'aimais le ciel. J'aimais les fenêtres et leurs vitres dans lesquelles je pouvais me dire bonjour ! Je me tirais les cheveux et, miracle, je ressentais quelque chose. Je me mordillais les bras et goûtais le sel de ma peau. C'était moi.»

On la croit folle, retardée, méchante, mais Donna Williams n'est rien de tout cela. Elle vit seulement dans son monde, un monde à part où les êtres, les choses, les émotions se heurtent, un monde dont elle cherche désespérément à sortir pour rejoindre celui des gens «normaux».

Malgré ses difficultés, Donna se bat pour comprendre sa différence et l'apprivoiser. Ce combat si particulier est en même temps universel. Il est celui que chacun livre pour cet enfant qu'il porte au fond de soi et qui aspire à s'accomplir.

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